• About
  • Advanced Search
  • Browse Proceedings
  • Access Policy
  • Sponsor
  • Contact
  • Détermination du temps par observations effectuées sur la Lune

    Paper ID

    IAF-62-037

    author

    • N. Boneff

    company

    country

    Bulgaria

    year

    1962

    abstract

    Les derniers progrès de l’Astronautique et la formation d'un Comité lunaire au sein de l'Académie Internationale d'Astronautique (l'auteur est membre de ce Comité) dont le but est l'investigation directe de la Lune nous ont inspiré l'idée suivante. Quelques Terriens ont réussi à s'installer sur la Lune dans le but d'entreprendre l'étude directe de notre satellite. Cependant au cours de l'alunissage leurs chronomètres ont cessé de fonctionner, le mécanisme restant en bon ordre. Les appareils de TSF sont endommagés sérieusement. Nos Terriens donc n'ont plus le "temps absolu ", c'est à dire, le temps universel terrestre; cet état d'isolation peut durer quelques mois. Comment pourraient-ils repérer dans le temps les phénomènes qu'ils observent ? La réponse est : Il faut retrouver le temps terrestre par observations astronomiques effectuées sur la surface de la Lune, elle même. On s'est occupé de temps en temps dans le passé de la détermination approchée du temps astronomique des "isolés". Nous nous sommes occupés de même, il y a longtemps, de ce problème, mais ici, sur la surface de la Lune, il s'agit d'une isolation vraienent extraordinaire. Nous allons supposer que l'observateur est sur l'hémisphère lunaire tourné dans la direction de la Terre ( sur l'hémisphère opposé la liaison TSF avec la Terre n'existe pas pratiquement ). Si l'observateur est au centre du disque lunaire, la Terre se trouve près que toujours : à son zénith. On observe l'occultation d'une étoile ou d'un grand satellite artificiel et on lit au chronomètre de temps moyen de Greenwich dont la correction n'est pas connue le moment T correspondant. Au moment de l'occultation la distance zénithale de l'étoile est égale au rayon angulaire (Rq') de la Terre vu du centre du disque lunaire, ou, ce qui est presque la même chose, du centre de la Lune. Nous allons supposer de plus qu'on a calculé d'avance, par transformation de coordonnées, la distance zénithale de l'étoile pour le centre du disque lunaire et pour quelques moments du temps universel terrestre. Alors à l'aide d'une interpolation on aura le moment T lorsque la distance zénithale de l'étoile est égale àRq-. La différence T - T nous donnera approximativement la correction du chronomètre (on néglige l'influence de l'atmosphère terrestre). Quant à l'influence des diverses sortes de libration sur la position "zénithale" de la Terre, nous proposons d'<*n tenir compte en faisant de nombreuses observations d'occultations d'étoiles au cours d'un jour lunaire, c'est à dire, au cours d'un mois sidéral. La moyenne des différences T - T nous donnerait la correction moyenne du chronomètre pour le mois correspondant entier ( sa marche est supposée connue ). Par observations analogues d'occultations de planètes ( Vénus, Mars, Jupiter et Saturne ) nous aurions obtenu facilement de même la date terrestre. Si l'on ne suppose pas l'observateur au centre du disque lunaire, la solution du problème est moins simple, mais, tout de même, elle est possible (théorie des occultations; les rôles de' la Terre et de la Lune sont interchangés)